Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
C'est une grande fête pour la catholicité aujourd'hui ! ; la fête d'une sainte qui doit nous guider dans nos méditations, qui doit prendre une place importante dans notre vie spirituelle. Ste Thérèse est celle qui peut faire grandir en nous, d'une manière remarquable, l'amour que nous portons à la Ste Trinité, à Jésus et à Notre-Dame.
Demandons-lui donc d'agir en nous et laissons-la nous modeler.
Une "petite" sainte accessible
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (02. 01. 1873 - † 30. 09. 1897), carmélite et patronne des missions de l'Église Universelle, était la dernière d'une famille de 9 enfants. 4 de ses frères et soeurs étaient morts en bas âge, mais il lui restait sur terre 4 soeurs qui devinrent toutes religieuses : une visitandine et trois carmélites !
Avant leur mariage, les parents de Sainte Thérèse, Louis Martin et Zélie Guérin, avaient choisi de se consacrer totalement à Dieu... qui en décida autrement ; Il voulait leur donner la gloire de constituer une famille de saints avec au moins une canonisation. La soeur aînée de Madame Martin, religieuse visitandine morte elle aussi en odeur de sainteté, lui avait écrit en 1870 :
"Sois sûre que le Seigneur te bénira et que la mesure de tes peines sera celle des consolations qui te sont réservées ; car, enfin, si le Bon Dieu, content de toi, veut bien te donner ce grand saint dont tu as tant désiré pour sa gloire, ne seras-tu pas bien récompensée ? " Et c'est ce qui arriva...
D'autre part, Sainte Thérèse jouit de faveurs célestes insignes. Dès l'âge de 2 mois, elle fut préservée de la mort par l'intercession de Saint Joseph. A 10 ans, la Sainte Vierge Marie la guérit encore d'une maladie étrange par un simple et merveilleux sourire.
Devant tant de grâces, Sainte Thérèse ne resta pas indifférente ; elle s'abandonna totalement aux mains de la Providence avec l'humilité et la confiance d'un enfant, au point d'écrire : "Je m'étais offerte à l'Enfant-Jésus pour être son petit jouet, je Lui avait dit de ne pas se servir de moi comme d'un jouet de prix que les enfants se contentent de regarder sans oser y toucher, mais comme d'une petite balle de nulle valeur qu'Il pouvait jeter à terre, pousser du pied, percer, laisser dans un coin ou bien presser sur son coeur si cela Lui faisait plaisir." D'ailleurs, où chercher un propriétaire plus puissant ?
Car Jésus aime divinement sa petite "balle" et Il ne pourrait s'en séparer : profitons d'un intercesseur si bien placé... Mais la sainte avait humblement répondu : "Vous m'appellerez « Petite Thérèse »", lorsqu'on lui avait demandé quel nom il aurait fallu lui donner quand elle serait au Ciel !
Prions donc cette humble sainte, qu'elle nous garde sous sa protection et nous enseigne le moyen de sauver notre âme.